Walter Oberhänsli, CEO et cofondateur de la pharmacie en ligne suisse « Zur Rose » a été acquitté cette semaine par le tribunal de district de Frauenfeld de l’accusation de pratiques commerciales contestables. Un verdict qui est absolument incompréhensible pour nous.
Cela soulève quelques questions. Par exemple, quel est le degré d’indépendance du tribunal dans un canton qui a pris diverses décisions absurdes dans le secteur de la santé. Ce jugement souligne également l’opinion populaire selon laquelle « on punit les petits, on laisse faire les puissants », lorsque l’on acquitte une entreprise qui contourne délibérément la loi en vigueur, en agissant exclusivement dans l’optique du chiffre d’affaires et du profit et en faisant totalement fi de la sécurité des patients.
M. Oberhänsli estime que cet arrêt a renforcé sa détermination à rendre la santé plus économique, plus accessible et plus sûre grâce à la numérisation. C’est ainsi qu’il a été cité après le prononcé du verdict.
Bien, cet entrepreneur ne se préoccupe que de numérisation et de meilleure accessibilité. Mais où se situe cette meilleure accessibilité? Lorsque « Zur Rose », un 24 décembre, envoie le courriel suivant à la pharmacie de quartier d’un client:
Qu’en est-il donc de cette vente par correspondance moins chère et plus accessible, M. Oberhänsli?
Accessible le 24 décembre ? Et économique, car il s’agit probablement d’envoyer simultanément plusieurs emballages?
Une chose est alors claire: en fin de compte, c’est la pharmacie du coin, celle qui est accessible, qui offre des conseils personnalisés et des soins d’urgence 24 heures sur 24, qui garantit réellement la sécurité d’approvisionnement. Et même en période de coronavirus et pendant les fêtes de fin d’année, elle est plus rapide que le réseau et la poste. D’ailleurs, les facteurs laissent parfois des colis chez le voisin. Pas la pharmacie de proximité!
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